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Ch.2 LES DEFENSES DE L’ORGANISME
Lors de la contamination et de l’infection, notre corps est
capable de réagir et de se défendre grâce à
son système immunitaire. Ce système de défense est
composé de cellules sanguines (les globules blancs ou
leucocytes) et d’organes (tels que les ganglions lymphatiques)
répartis dans tout le corps (doc. 5 p.91).
Comment le corps réagit-il à une infection ?
I. Une réaction immunitaire rapide : la phagocytose
Activité 1 : Décrire la phagocytose
voir une animation sur la phagocytose
Lorsque des micro-organismes pathogènes pénètrent
dans notre corps, certains leucocytes, les phagocytes, interviennent
immédiatement. Ils sortent des capillaires sanguins et se
dirigent vers le lieu de l’infection et attaquent
systématiquement tout élément reconnu comme
étranger.
Les phagocytes englobent les micro-organismes et les digèrent
grâce à des enzymes : c’est la phagocytose.
Celle réaction parvient le plus souvent à stopper
l’infection.
Parfois la phagocytose ne suffit pas à éliminer les micro-organismes. Comment l’organisme réagit-il alors ?
II. Des réactions immunitaires plus lentes et spécifiques
Voir doc.1-2-3 p.90
Après quelques jours, si l’infection se poursuit,
d’autres leucocytes, les lymphocytes se multiplient rapidement
dans le sang et dans certains organes, particulièrement les
ganglions lymphatiques.
notion d’antigène (définition p.91)
A. Mode d’action des lymphocytes B
Activité 2 : Interpréter des expériences pour comprendre l’action des anticorps
voir ces expériences simulées par ordinateur
Il existe des milliers de lymphocytes B chacun capable de
reconnaître un antigène différent. Lorsqu’un
lymphocyte B a reconnu un des antigènes porté par les
micro-organismes présents, il se multiplie et commence à
libérer dans le sang des anticorps capables de se lier
spécifiquement à cet antigène. (doc.3 p.92)
Chaque anticorps est spécifique d’un antigène. Leur
forme de « Y » leur permet de se lier à 2
antigènes, neutralisant ainsi les micro-organismes en les
agglutinant. Ces complexes antigènes-anticorps seront ensuite
éliminés par phagocytose.
Pour savoir si une personne est infectée par un micro-organisme
donné, on peut effectuer un test de
séropositivité : on recherche si son sang contient
des anticorps spécifiques des antigènes de ce
micro-organisme. Si elle en possède on dit qu’elle est
séropositive pour cet anticorps.
Ex : on est séropositif pour le VIH (virus du SIDA) si on possède, dans le sang, des anticorps anti-VIH.
Quels moyens de défense face aux virus ?
B. Modes d’action des lymphocytes T
Activité 3 : Comprendre l’action des Lymphocytes T à l’aide de microphotographies. Photos
L’action des lymphocytes T aussi est spécifique :
lorsque l’un d’eux est capable de reconnaître un
antigène porté par des cellules infectées par un
virus, il se multiplie.
Les lymphocytes T ainsi obtenus détruisent alors par contact les cellules infectées par un virus.
Pourquoi y a-t-il des maladies que l’on n’attrape qu’une fois ?
III. La mémoire immunitaire
Activité 4 : Etude
d’une courbe montrant l’évolution de la
quantité d’AC après plusieurs contacts avec
l’AG. Que peut-on en déduire ?
Doc. 1, 2 et 3 p.94
Après un premier contact avec un antigène, certains des
lymphocytes (B ou T) spécifiques de cet antigène restent
présents (dans le sang, les ganglions) durant des années.
Lors d’un nouveau contact avec le même antigène, ces
lymphocytes-mémoire permettront une réaction sont plus
rapide et plus efficace. à
« guérison » plus rapide
Comment aider l’organisme à se défendre ?
Activité 5 : Décrire le principe de la vaccination (doc.4-5-6-7 p.95)
La vaccination est une application médicale de la mémoire
immunitaire : en injectant une forme atténuée
d’un micro-organisme dans le corps du patient, on lui permet
d’acquérir préventivement et durablement une
mémoire immunitaire pour ce micro-organisme grâce au
maintien de lymphocytes-mémoire. à meilleure
résistance en cas de contact avec ce micro-organisme.
Bilan p.96 et p.97